Retours d’expérience sur le stage d’immersion clinique à New York
Le 24/11/2022
Elles auraient pu choisir Sydney en Australie, Birmingham en Angleterre mais c’est New York qui a séduit Seynamie, Pauline et Lucie. En août 2022, les trois étudiantes en Licence Professionnelle d’Optique ont effectué un mois de stage clinique au campus Suny, au cœur de Manhattan. Une immersion inoubliable !
A l’issue du BTS Opticien Lunetier, Seynamie, Pauline et Lucie, voulaient « en savoir plus sur l’optométrie » et se sont dirigées vers une spécialisation Bac +3 en santé visuelle.
A la fin de leur formation, le stage à l’étranger est apparu comme une évidence : « New York, c’était un rêve pour moi ! se souvient Lucie. Et puis, j’avais envie de découvrir l’optométrie dans un pays où ce métier est davantage mis en valeur. » Pauline avait l’envie de découvrir et de s’immerger dans une autre culture, un pari largement réussi : « On a vraiment vécu comme les New-Yorkais ! »
The Big Apple vue de l’intérieur
Logées à Brooklyn, les étudiantes franchissaient chaque matin l’East River pour se rendre au Suny campus, à Manhattan. L’immeuble de 18 étages est divisé entre la partie école et la partie clinique. Les patients sont accueillis aux premiers soins, le service « primary care », avant d’être répartis par spécialités : lentilles de contact, rétine, glaucome, pédiatrie…
Les Françaises ont vite trouvé leurs marques, Jennifer, leur tutrice, les a pris en charge dès le premier jour et leur a fait visiter le campus, elle se chargeait de leur programme quotidien.
Chaque demi-journée était consacrée à la découverte d’un service : les apprenties optométristes assistaient aux examens et aux discussions entre étudiants et docteurs afin d’interpréter les résultats et d’orienter, au besoin, le patient vers d’autres structures plus appropriées.
En anglais, of course !
La barrière de la langue, souvent redoutée, est vite surmontée. « Comme on baigne dans un certain environnement, on comprend sans forcément être bilingue », s’étonne Seynamie. Lucie confirme : « Je n’avais qu’un niveau basique, scolaire, mais dans le contexte, j’ai compris beaucoup de choses et ce n’était finalement pas si compliqué ! » Toutefois, Pauline reconnait la difficulté de s’approprier le nom des pathologies en anglais, la DMLA par exemple, dont l’ordre des lettres change.
Elles ont pu profiter au maximum de leur temps libre. Central Park, Statue de la liberté, shopping, roof top et match de baseball… Elles se sont immergées dans le quotidien américain et ont joué les touristes à New York.
Un souvenir mémorable ? Le ferry, de nuit, en direction de Staten Island offrant une vue à couper le souffle sur la skyline illuminée de Manhattan. « Un moment magnifique, se rappellent-elles, et émouvant ! Nous partions le lendemain… »
Une expérience significative
L’expérience outre-Atlantique a marqué durablement les étudiantes. « J’ai davantage confiance en moi et en mon travail, se réjouit Seynamie. La comparaison entre les modèles américain et français est très enrichissante. » En particulier, Lucie souligne la plus grande reconnaissance du métier d’optométriste aux États-Unis : « Là-bas, dès qu’il y a un problème avec la vue ou les yeux, on va voir un optométriste. Et c’est seulement quand on a besoin d’une chirurgie qu’on se tourne vers l’ophtalmologiste. . »
Seynamie, Pauline et Lucie sont rentrées avec une curiosité aiguisée, une envie d’apprendre renouvelée. Ainsi, Pauline compte reprendre ses études l’an prochain. Objectif : ne se fermer aucune porte !
« On a la chance de faire un métier qui est large, où l’on peut exercer en laboratoire, en magasin, chez un ophtalmo, et même en cabinet d’optométrie, car il y en a de plus en plus. »
Seynamie, elle, s’est déjà lancée dans un Master et ne cache pas son ambition « J’aimerais aller le plus loin possible dans ce domaine, devenir une experte en optométrie. » Avec Lucie, elles n’excluent pas un avenir à l’étranger : « Il ne faut pas hésiter à se lancer ! Tant qu’on est motivés, on surmonte les difficultés ! »
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