Diplômé du Bachelor de Manager en Optique
« Alors que j’étais seul devant mon écran dans mon ancienne vie professionnelle, je prends aujourd’hui beaucoup de plaisir à interagir avec mon équipe et les clients. Selon mes professeurs, je suis l’un des plus beaux exemples de reconversion qu’ils ont rencontré à l’ISO Paris. »
Ancien analyste d’exploitation en informatique, Charles Thao Keuang s’est reconverti dans l’optique suite à une restructuration. L’objectif de sa reconversion : ouvrir son magasin.
« J’ai exercé le métier d’analyste d’exploitation en informatique pendant 17 ans. Diplômé d’un BTS informatique de gestion spécialité réseaux, je gérais des flux financiers et boursiers. Puis, comme la société dans laquelle je travaillais a été rachetée, on nous a proposé de partir sur la base du volontariat et de financer la formation de notre choix. Durant 2 ans, j’ai ainsi conservé mon salaire grâce au plan sécurité emploi (PSE) mis en place par mon entreprise, ce qui m’a permis de me concentrer sur mes études.
Ayant toujours été attiré par l’entrepreneuriat, je savais d’emblée que je voulais ouvrir mon magasin. Mon choix s’est porté sur l’optique qui me semblait être un secteur gratifiant après 2-3 ans d’études. Les Journées Portes Ouvertes de l’ISO Paris m’ont convaincu. Sans hésitation, j’ai choisi l’ISO qui caracole chaque année en tête du classement des établissements d’optique en termes de réussite au BTS.
Je dois avouer que je me suis demandé si j’étais capable de reprendre les cours à 40 ans – j’avais peur d’être à la traîne et d’avoir du mal à m’intégrer dans une classe de jeunes – mais je savais que j’y arriverais avec des efforts et de la motivation. Passé les 2 premiers mois, j’ai été rassuré : non seulement je comprenais tout, mais je me suis senti très à l’aise avec les étudiants et les enseignants. Grâce à mes capacités d’adaptation naturelles, je me suis rapidement intégré. Les étudiants m’invitaient à leurs soirées et m’écoutaient ; je les aidais à trouver une solution quand ils avaient un problème. J’étais un peu comme leur grand frère. En parallèle, j’allais manger avec les enseignants.
Pour entrer en BTS Opticien Lunetier, j’ai dû passer un test de mathématiques. Cela faisait 20 ans que je n’en avais pas fait ! Pour m’y préparer, j’ai pris des cours à domicile 2 fois par semaine pendant 2 mois.
En tant que perfectionniste, je voulais tout réussir. Résultat : j’ai été dans les premiers de chaque promo. La clé de ma réussite a été mon sérieux, mon organisation et ma motivation. Ayant de lourdes charges financières, notamment un crédit et une pension alimentaire, je n’avais pas le droit à l’échec. J’achetais tous les livres que les enseignants nous recommandaient, je m’aidais de plannings, je travaillais en groupe de manière organisée et je prenais des cours particuliers dans les matières sur lesquelles je me sentais moins à l’aise. Si besoin, je refaisais les exercices 10 fois jusqu’à ce que les réponses deviennent un automatisme. Mais quand je m’occupais de mes enfants une semaine sur deux, c’était un peu plus compliqué de réviser. J’ai dû faire quelques concessions sur ma vie personnelle en mettant mon groupe de musique et mes sorties entre collègues entre parenthèses.
Le diplôme de BTS OL ne suffisant pas pour ouvrir un magasin, j’ai complété ma formation avec le BMO, qui m’est apparu comme une évidence. Ce cursus de spécialisation a été une année très riche pour moi, ayant aiguisé ma curiosité et fait découvrir les différentes facettes de l’entrepreneuriat.
Dans mon nouveau métier, j’adore le contact avec les clients – les aider, les conseiller au mieux et prendre le temps de leur expliquer les côtés techniques –, ainsi qu’avec mes collègues. Satisfaire un client et faire partie d’une équipe me donnent envie tous les jours d’aller travailler. À 43 ans, je me suis découvert une passion pour le relationnel.
Si vous avez décidé de vous reconvertir, foncez ! Une vie, c’est long quand on s’ennuie. N’écoutez pas les personnes qui vous disent que c’est trop tard. Amusez-vous !
J’ai adoré la qualité pédagogique et la bienveillance à l’ISO. On a beaucoup de chance d’être en contact avec des professionnels de si haut niveau, qui savent se montrer si disponibles pour nous aider. Et chapeau à l’ISO pour son excellente organisation et sa capacité d’adaptation durant le confinement avec les cours en distantiel ! »